LAISSEZ-LES

vendredi 28 avril 2017

On vit des situations dans lesquelles il vaut mieux abandonner plutôt que de s'en tenir à des positions, certes défendables, mais qui occasionneraient des ruptures dans l'avenir. On parle alors de gestes politiques !

Les Apôtres sont devant le Conseil des Anciens ; ils semblent tellement certains de leur mission que bien peu d'admonestations les empêcheraient de prêcher au nom de Jésus. Survient un sage, Gamaliel, un pharisien. Il voit bien qu'on est dans une impasse avec ces amis de Jésus. Il relate des faits historiques connus dans lesquels la perte d'un chef engendre la naissance d'un autre plus virulent. La mise à mort ne tue pas le germe dans l'esprit révolutionnaire ! "Si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber". On a bien compris sa plaidoirie, on les fait fouetter, on leur défend de parler puis "ils les relâchèrent !" Et eux s'en vont en prêchant davantage, "tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus".

Eh bien, moi aussi je prie afin d'avoir cette audace apostolique… je ne serai pas mis-e en prison à cause de mes convictions mais je devrais avoir la même joie d'annoncer Jésus, le Ressuscité. Libéré-e de mes craintes, de mes peurs, je vis en témoin de Jésus, le Vivant.

(Lire le texte en Ac 5, 34-42 ou aller à http://www.aelf.org, 28 avril 2017)



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