SIDRAC, MISAC, ABDÉNAGO

mercredi 5 avril 2017

Une faute impardonnable ! Le roi Nabucodonosor a ordonné à tout le monde de se prosterner devant sa statue ; trois jeunes refusent car ils croient au seul vrai Dieu. Le roi décide de les punir. Dieu les aidera.

Voilà en gros le récit de la lecture de ce matin. Certains diront que cela ressemble à un conte de fées comme on en montre encore aux jeunes enfants, de nos jours. Mais la leçon est à tirer de cela. "Ils ont

mis leur confiance en lui (Dieu), et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu". Cela est courageux de s'opposer au roi pour respecter les exigences de sa foi ; cela est impensable de les voir dans la fournaise, une fournaise chauffée 7 fois plus que d'ordinaire, des jeunes gens ligotés très solidement par les plus vigoureux soldats du roi. Pourtant, le roi en voit 4 : "Eh bien moi, je vois quatre hommes qui se promènent librement au milieu du feu, ils sont parfaitement indemnes, et le quatrième ressemble à un être divin."

Cette histoire fantastique me permet de chercher en moi les petits dieux que je me façonne chaque jour… cette histoire me permet de chercher aussi dans ma vie les moments où je suis capable de voir Dieu qui m'accompagne… au-delà du feu de l'action, de la fumée des publicités, je me tourne vers Dieu qui m'accompagne et je dis, comme Nabucodonosor : "Béni soit le Dieu (de Sidrac, Misac et Abdénago) qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs."

(Lire le texte en Dn 3, 14-20.91-92.95 ou aller à http://www.aelf.org, 5 avril 2017)





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