lundi 18 avril 2011
Pauvreté du riche, richesse du pauvre, dit-on souvent ! Mais les deux groupes ne seraient pas d'accord pour signer un tel adage. SI le riche se sent souvent esseulé, éloigné du peuple, retranché derrière ses murs bien fournis, le pauvre, de son côté, n'apprécie guère la richesse que lui donne le dicton. Allez leur demander pourquoi ! Jésus, à Béthanie, après avoir été parfumé par Marie rappelle à Judas et aux autres apôtres "Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours". (Lire Jn 12, 1-11) Ce message me rejoint encore aujourd'hui, Jésus est absent comme personne mais les pauvres me rappellent sa présence. Cette pauvreté n'est peut-être pas seulement celle de l'argent, il y a celle que doit corriger le Juste par sa douceur, son écoute, son élan de remise en route, son encouragement, sa parole de paix, son bon jugement ; elle est décrite dans Isaïe (Is 42, 1-7)
(Lire les textes dans http://www.aelf.org/office-messe, 18 avril)
JE PRIE
Seigneur, les gaspillages, ça me connaît ! Encourage-moi à partager.
Seigneur, les bonnes œuvres ignorées, ça me connaît ! Encourage-moi à oser.
Seigneur, les mauvaises intentions prêtées, ça me connaît ! Donne-moi de donner crédit à l'autre.
Seigneur, les paroles méchantes, ça me connaît ! Accorde-moi de savoir me taire.
Seigneur, la pauvreté, je la vois, je la sens, délie mes bras pour savoir comment aider.
Seigneur, fais-moi entrer dans ma richesse (bien petite!!!) pour reconnaître ta grandeur.
Seigneur, quand je rencontre une personne dans le besoin fais que je lui donne toujours quelque chose, un sourire, un bonjour, un bon mot, un clin d'œil… ça vaut souvent plus que l'argent.
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