mardi 12 avril 2011
Dans notre vie quotidienne nous avons parfois l'impression de nous enrouler comme des serpents, de nous perdre dans des méandres douteux, de nous laisser enserrer dans des pinces tirant vers la mort. Les Hébreux qui voyageaient dans le désert récriminaient contre Dieu qui les conduisait ainsi sur des routes qui les encerclaient, les vidaient d'eux-mêmes pour les tourner vers Lui. Les serpents sont apparus pour les mordre et les faire mourir sauf s'ils regardaient le serpent de bronze fabriqué par Moïse : "tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront !" (cf. Nb 21, 4b-9) Jésus reprendra ce signe dressé pour dire que sa vue apportera la foi, la vie à ceux qui lèveront les yeux : "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS,…" (cf. Jn 8 21-30)
(Lire les textes liturgiques dans http://www.aelf.org/office-messe, 12 avril)
JE PRIE
Seigneur, quand je vais m'enfermer sur moi, rentrer dans ma quiétude, ouvre mes portes pour laisser passer le vent de ton Esprit.
Seigneur, je n'aime pas les animaux rampants et pourtant je les imite souvent, rappelle-moi que tu aimes l'homme/la femme, debout !
Seigneur, la souffrance, le mal, la misère, la peur courbent ma tête vers la terre alors que ta croix est dressée, assouplis les muscles de ma nuque pour tourner mon regard vers toi.
Seigneur, comme pour les Hébreux, la guérison apportée par le serpent de Moïse ce n'est pas la fin du voyage ; quand je regarde ta croix et qu'elle me sauve, montre-moi ce chemin d'espérance à venir que je dois aller annoncer aux autres.
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