LA MORT ou LA VIE

dimanche 6 novembre 2016

Ce dimanche, avec ses lectures proposées, semble nous parler davantage de mort que de vie. L'histoire des 7 frères arrêtés avec leur mère, puis celle de la femme et de ses sept maris selon la loi du Lévirat nous paraissent bien étranges. Nous n'aimons pas la torture et nous questionnons la loi décrite dans ce passage d'Évangile.

Les sept frères arrêtés sont tout de même un appel à ne rien préférer à Dieu. L'un après l'autre, ils témoignent de leur seul désir de suivre la volonté de Dieu plutôt que celle d'un homme, le roi Antiocos voulait "les contraindre à manger du porc, viande interdite". Malgré les supplices, ils disent leur forte conviction que Dieu est le plus grand des Rois : "puisque nous mourons par fidélité à ses lois,
le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle
." Et encore : "Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu, tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie." Quel courage !

Alors que les sadducéens posent un problème à Jésus, il leur répond sur un tout autre registre : "il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants." Quand on parle de Dieu, on parle de Vie, pas de mort ; Jésus, ce n'est pas la mort sur la Croix seulement c'est la RÉSURRECTION surtout.

Alors que je constate dans ma vie des moments de mort, des faiblesses, des séparations, je me tourne vers le Dieu des vivants et je lui demande de me faire goûter la vie, sa Vie.

(Lire les textes en 2 M 7, 1-2.9-14 ; Lc 20, 27-38 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 32e dimanche T.O., 6 novembre 2016)





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