dimanche 23 octobre 2016
La sagesse se trouve là où notre esprit l'accueille. Elle peut venir d'un enfant, d'un beau paysage, d'une rencontre fortuite, de nos lectures, de notre expérience de vie… Ben Sira, le Sage, nous présente la sagesse comme issue de notre prière, une prière de pauvre, une prière avec les mains creuses. L'évangile du jour nous offre l'image d'une personne simple, humble, prête à accueillir Dieu.
"Le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes". Logiquement pour nous, le juge est impartial. Ici, l'auteur nous le présente recevant les appels de gens toutes simples : l'orphelin, la veuve, le serviteur, le pauvre. Des prières incessantes, obligeantes : "La prière du pauvre traverse les nuées (…) Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui." Comme le publicain du Temple, effacé, contrit, qui n'ose "même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !" Il est reparti, nous dit l'Écriture, en "homme juste".
Je prie afin de mieux savoir quelles sont mes dons et mes faiblesses ; avec l'aide de Dieu, j'augmente mes qualités ; je confie à la Miséricorde du Père, mes erreurs, mes égarements, mes détours.
(Lire les textes en Si 35, 15-17.20-22 ; Lc 18, 9-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 30e dimanche, C, T.O., 23 octobre 2016)fin article - 2434 affichages depuis le 23 Oct 2016