VOUS ABANDONNEZ SI VITE

lundi 3 octobre 2016

Nous sommes souvent surpris-es de notre force de caractère face à la souffrance, face à l'épreuve à peine supportable. Mais, d'un autre côté, il nous arrive de lâcher prise devant de toutes petites contrariétés. Allez voir pourquoi !

Paul, ce grand apôtre de Jésus, place les Galates devant ce fait : "je m’étonne que vous abandonniez SI VITE celui qui vous a appelés." Les colporteurs d'évangiles se pressaient aux portes des villes pour annoncer des bonnes nouvelles ; les gens adhéraient à des propositions, rejetaient les autres, se moquaient des hérauts. Paul annonce aussi un Évangile, celui de Jésus ; il le dit clairement : "il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent changer l’Évangile du Christ." Paul a vécu une transformation sur la route de Damas et ça se sent dans ses paroles : "Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ."

Je prie. Moi aussi je rencontre des gens de tout acabit qui me disent des paroles ; j'entends des nouvelles qui contredisent la Bonne Nouvelle de Jésus… et je me range parfois dans le groupe de ceux et celles qui abandonnent, qui changent, qui laissent. Est-ce que la voix de Jésus me dira : "je m’étonne que vous abandonniez SI VITE…?"

(Lire le texte en Ga 1, 6-12 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 octobre 2016)



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