LA MORT, L'AMOUR

samedi 24 septembre 2016

La lecture de Qohèleth est une découverte lorsqu'il discourt de la mort, de l'amour. Ces livres anciens abordent des sujets intéressants en employant une terminologie qui parfois est très imagée.

Ainsi Qohèleth parle de la mort comme ceci : "le fil d’argent se détache, que la lampe d’or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits ; et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle de vie, à Dieu qui l’a donné." Des images qui parlent d'elles-mêmes et qui font voir que ce passage de la mort à la Vie est une action qui se situe naturellement dans la suite des choses temporelles ; et nous qui en faisons un mystère, un problème, une fin !

Si l'Auteur aborde l'amour naissant de l'adolescence, c'est aussi avec des termes pleins de sagesse et d'à-propos. Chacun-e de nous se retrouvera dans cette description : "Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux." Une façon de nous rappeler, comme il le disait il y a quelques jours, "il n'y a rien de nouveau sous le soleil !"

Et je prie en regardant ma vie qui s'en va vers la vraie Vie, et je prie en regardant la jeunesse qui se découvre avec les yeux, avec le cœur… en disant avec lui : "Vanité des vanités, disait Qohèleth,
tout est vanité !
"

(Lire le texte en Qo 11,9 – 12,8 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 24 septembre 2016)





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