Ça ne peut pas durer toujours cette température estivale.  Et l'automne qui arrive, ses vents, ses pluies nous prépareront à la neige.

Paul en parlant aux gens de Corinthe, leur rappelle justement qu'il y a un avant et ensuite un après. Pour qu'il y ait l'après, il faut l'avant. Parce que Jésus est ressuscité (avant) nous pourrons ressusciter à notre tour (après). Écoutons-le dans une comparaison que nous connaissons nous-mêmes quand nous jardinons : "Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ; et ce que tu sèmes ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine." "Ainsi en est-il de la résurrection des morts". Le périssable deviendra impérissable ; le déshonoré, honorable ; le faible se changera en puissant ; le charnel en spirituel ; le 'FAIT EN ARGILE' se transformera "à l’image de celui qui vient du ciel". Mais, car dans tout bonne histoire il y a un mais… mais il faut pour que cela se réalise, accepter de se perdre dans "le Christ [qui] est devenu l’être spirituel qui donne la vie".

Je prends un peu de temps pour relire le texte original d'aujourd'hui et je prie ces "avant" qui me conduisent inévitablement vers ces "après". Je fais confiance à Dieu, à Jésus.

(Lire le texte en 1 Co 15, 35-37.42-49 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 17 septembre 2016)

Pourquoi ne pas écouter : https://youtu.be/9-4zTT88rhE