JE VEUX QUE TU VIVES

vendredi 12 août 2016

Bien étrange cette lecture d'aujourd'hui. Un bébé naissant abandonné dans son sang, une découverte, une femme qui se forme et qui se prostitue… Pauvre Ézékiel qui doit vivre cela et l'expliquer au peuple.

"On t’a jetée en plein champ, avec dégoût, le jour de ta naissance […] personne pour te donner le moindre de ces soins, par compassion". Notre vie moderne, civilisée, dit-on, est révoltée de ce rejet d'enfant. Cependant on assiste à des scènes parfois semblables ailleurs que chez-nous. Et puis Ézékiel a encore d'autres projets. Il voit cet enfant, elle grandit, couvre sa nudité : "je suis entré en alliance avec toi : – oracle du Seigneur Dieu – et tu as été à moi." Et ça continue avec des soins, des attentions vestimentaires, des bijoux "Tu devins de plus en plus belle et digne de la royauté". Tout cela arrive à cause des bons soins de Dieu pour son peuple : "grâce à ma splendeur dont je t’avais revêtue." Mais la dame se prostituera et encore une fois Dieu lui pardonnera : "quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait."

Ça me ressemble ? Oh que oui ! Dieu m'accompagne depuis toujours. Il prend soin de moi, me fait grandir, me fait prospérer et je me détourne quand même de lui… sa miséricorde me rejoint dans mon péché, mes abandons, mes réticences, mes reculs. Aujourd'hui je répète souvent, Seigneur "JE VEUX QUE TU VIVES" en moi.

(Lire le texte en Éz 16, 1-15, 60.63 ou aller à quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, 12 août 2016)



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