vendredi 1er juillet 2016
En cette fête, Amos nous revient pour nous rappeler les mesures de notre injustice. On aurait le goût de dire que cela n'existe plus aujourd'hui mais !!! Quand on relit les gestes décrits, on pourrait encore trouver des applications contemporaines : vendre ce qui est périmé, fausser les balances, augmenter les prix, diminuer les quantités, la collusion, et même, dit Amos : "Nous vendrons jusqu’aux déchets du froment !"
Je vous entends déjà me dire que cela ne se fait plus aussi clairement, au grand jour. Alors pourquoi avoir cet office de la Protection du Consommateur, ce bureau de la Régie des Loyers, cet ombudsman du Citoyen ? Dieu nous avertit : "Ce jour-là – oracle du Seigneur Dieu –, (…) j’enverrai la famine sur la terre ; ce ne sera pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles du Seigneur. "Toutefois, le cœur endurci, méchant, voleur, tricheur voudra : "chercher en tout lieu la parole du Seigneur, mais [il] ne la trouvera pas."
En ce jour de repos national, en cette occasion que j'ai de disposer plus facilement de mon temps, de mes énergies, je prie afin d'être parmi ceux et celles qui rejoindront la Parole de Dieu car je suis vrai-e, honnête, authentique…
(Lire le texte en Am 8, 4-6.9-12 ou aller à http://aelf.org/office-messe, 1er juillet 2016)
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