mercredi 1er juillet 2015
Cette histoire de Sara et d'Agar, la servante esclave qui a enfanté un fils à Abraham, est bien étrange à mes yeux. Comment Dieu peut-il accepter et cautionner la jalousie de Sara ?
La pauvre Sara voit bien qu'Ismaël et Isaac s'entendent, ils jouent ensemble. Mais la maman d'Isaac ressent de la jalousie car son fils pourrait être obligé de partager d'autres biens aussi : "Elle dit à Abraham : Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac." Maintenant, voilà que Dieu s'en mêle : "Dieu lui dit : Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ; écoute tout ce que Sara te dira, car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom."
Abraham obéira à Sara et il renverra sa servante et leur fils à tous deux. Elle ira au désert. Découragée, assoiffée, elle pensera à la mort, mais un ange lui dira : "Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon, sous le buisson où il était. Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation."
Dans les situations pénibles, dans mes tracas, dans mes échecs, dans mes dépressions, Dieu est là ! Alors même que je le pense absent, lointain, il continue d'écrire ma vie avec moi.
(Lire le texte en Gn 21, 5.8-20 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 1er juillet 2015)
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