TOUT EN COMMUN

dimanche 12 avril 2015

On a plein de reproches à adresser aux personnes adeptes du communisme parce qu'on oublie que le leur est athée. On oublie aussi que les premiers croyants, du temps de la Pentecôte, étaient de fervents communistes : "…personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient TOUT EN COMMUN." Cette façon de faire conduisait à un certain nivellement de l'aisance ; l'indigence, la pauvreté semblaient disparaître : "… ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun."

Plus loin, dans l'Évangile, on lit aussi que la peur était leur lieu commun. Thomas a besoin de miséricorde ; il a trop parlé, trop affiché son incrédulité et Jésus, aimablement, amicalement lui demande de redevenir un tout petit, comptant sur la parole des autres. "MON SEIGNEUR ET MON DIEU", dira Thomas.

Aujourd'hui, en cette vraie belle journée de printemps, une première, je me mets à partager mes dons, mes capacités, mes talents, mon argent mais surtout, comme Jésus, mon affection, mon pardon, ma tendresse, ma simplicité, ma miséricorde… en ce dimanche de la Divine Miséricorde. Je mets TOUT en COMMUN avec Jésus, à ses pieds.

(Lire les textes : Ac 4, 32-35 ; 1 Jn 5, 1-6 ; Jn 20, 19-31 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2e dimanche de Pâques, année B, 12 avril 2015)



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