lundi 9 mars 2015
La présence des lépreux dans l'Évangile et dans l'ancien Testament est manifeste. On dirait qu'ils sont privilégiés pour permettre à Dieu d'agir, de montrer sa miséricorde, sa puissance. Fort heureusement pour nous, aujourd'hui, cette maladie se soigne et nous apparaît moins présente.
Le passage du livre des Rois nous parle de Naaman, le Syrien ; il était grand général de l'armée mais aussi, lépreux. "Des Araméens, (…), avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman. Elle dit à sa maîtresse : Ah ! si mon maître s’adressait au prophète qui est à Samarie". Lui, le général, prendre conseil de 2 femmes !!! son épouse, passe encore, mais une esclave, une fillette ? Pourtant Naaman se résigne et s'en va avec plein de riches cadeaux… Le roi est choqué : "EST-CE QUE JE SUIS DIEU, maître de la vie et de la mort ? Ce roi m’envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre ! Vous le voyez bien : c’est une provocation !" Naaman trouvera enfin le prophète désigné mais il recevra seulement un message d'aller se baigner dans le Jourdain.
Il sera alors guéri. "Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël !"
Ma prière se fait dans l'humilité de mes faiblesses, physiques, morales, spirituelles, intellectuelles. Même si je me considère GÉNÉRAL(E), Dieu a toujours des choses à accomplir en moi, par moi. Il est mon Dieu.
(Lire le texte en 2 R 5, 1-15 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 9 mars 2015)
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