LE BOUT DU BOUT

dimanche 8 février 2015

Notre ami Job relate dans son livre bien des déboires qui lui arrivent les uns après les autres. On a quasiment le goût de l'approuver dans ses expressions de lassitude, de découragement. Pour plusieurs de nos concitoyens, les refrains de Job pourraient leur aller comme un gant : "...la vie de l’homme sur la terre est une corvée," (...) "Le soir n’en finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube." (...) "...depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance." Tout n'est pas rose ! Mais on sait aussi comment Job s'en est remis à son Dieu pour qu'il puisse vivre toutes ses épreuves avec espérance.

L'évangile du jour apporte comme un baume sur notre souffrance. Comme les gens de Palestine qui recherchaient ce Messie : "Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte", nous sommes appeléEs à aller vers lui pour trouver le repos, la guérison, l'accueil. Mais, ce ne sera jamais pour nous seulement... il faut annoncer cela aux autres : "Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti."

Ma prière de ce jour se vit à deux temps : je regarde ma fatigue pour la confier au Seigneur ; je vais aider les autres à vivre leur souffrance pour les conduire à Jésus, Messie.

(Lire les textes en Jb 1, 1-4.6-7 ; 1 Co 9, 16-19.22-23 (Paul et sa mission) ; Mc 1, 29-39  ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 8 février 2015, 5e dimanche T.O., année B)





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