J'ENTRERAI CHEZ LUI

mardi 18 novembre 2014

Aujourd'hui, saint Jean nous fait tout un discours de reproches ; il nous lave de la tête aux pieds ! D'abord il écrit aux gens de Sardes : "Je connais ta conduite : tu as la réputation d'être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, raffermis ce qui te reste et qui est en train de mourir, car je n'ai pas trouvé que ta conduite soit parfaite devant mon Dieu." La population qui se convertira sera choyée : "ils marcheront avec moi, car ils l'ont bien mérité. C'est ainsi que le vainqueur portera des vêtements blancs. Jamais je n'effacerai son nom du livre de la vie."

Puis il s'adresse à l'Église située à Laodicée : "Je connais ta conduite : tu n'es ni froid ni brûlant — mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant — ; aussi, puisque tu es tiède — ni froid ni brûlant — je vais te vomir."

Si on se convertit, alors : "Sois donc fervent et convertis-toi. Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, J'ENTRERAI CHEZ LUI ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi."

La conversion, la nouvelle orientation, le virage vers le Père des Miséricordes, le retour à Dieu c'est ainsi que chacunE de nous trouvera son nom dans le Livre de Vie et siégera avec Jésus dans le ciel.

En ce jour de grands vents, au lendemain d'un tapis blanc répandu sur nos villes, j'écoute qui vient frapper à ma porte, je le reconnais, je l'accueille.

(Lire le texte en Ap 3, 1-6.14-22 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18 novembre 2014)



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