Les comparaisons employées par Jésus dans l'Évangile et la plupart des autres rappels du 1^er Testament se rapportent à la terre, à la culture de la terre, surtout aux vignes. En ce dimanche, il n'y a pas d'exception : la 1^ère lecture et l'Évangile en parlent.
MON AMI AVAIT UNE VIGNE ! Le livre d'Isaïe continue en nous racontant tout le soin que prenait cet ami pour faire produire cette propriété. "Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais." Alors, il la détruira… "Qu'elle soit dévorée par les animaux".
Cette vigne, nous le devinons bien, c'est chacunE de nous : "Le plant qu'il chérissait, ce sont les hommes de Juda." Faudrait-il reprendre toutes les attentions du Seigneur pour nous, pour toi, pour moi ?
Dieu nous chérit, il nous aime tellement ! Tellement que, comme dans l'Évangile de ce jour, il enverra son propre fils pour venir ramasser les fruits de sa vigne, la vigne du Père. Mais les vignerons homicides, après avoir tué les autres envoyés, s'en prendront même au fils du proprio.
C'est une bien courte réflexion ! Mais si je passe du temps à examiner tous les soins affectueux du Maître de la vigne pour la petite branche que je suis… et surtout, comment j'accueille le Fils du Père, Jésus, je finirai bien tard dans la nuit !
(Lire les textes en Is 5, 1-7 ; évangile en Mt 21, 33-43 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 5 octobre 2014, 27^e dimanche A, temps ordinaire)