samedi 17 mai 2014
On le sait par expérience, il y a souvent, dans la vie, des gens plus chanceux que d'autres, plus heureux que d'autres, plus choyés. C'est ce que Paul et Barnabé ont dit aux habitants d'Antioche mais le message est resté loin des préoccupations de cette population.
Les convertis au message de Jésus ressuscité veulent d'abord faire connaître cela aux Juifs : "Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : C'est à vous d'abord qu'il fallait adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les païens."
Les païens, c'est nous ! Aujourd'hui encore ! "En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux que Dieu avait préparés pour la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région".
Avons-nous cette même joie de rencontrer le Seigneur dans son annonce de l'Évangile, dans son message d'amour, de miséricorde, d'amour fraternel, les unEs envers les autres ? Une belle occasion en ce jour de considérer comment la Parole vit en nous. Forcerons-nous le message à quitter notre ville (notre personne) en secouant "contre eux la poussière de leurs pieds" ?
(Lire le texte en Ac 13, 44-52 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 17 mai 2014)fin article - 1692 affichages depuis le 17 May 2014