samedi 5 avril 2014
Un homme averti en vaut deux, nous dit le proverbe ! Cela pour nous prémunir des surprises qui traversent notre vie, les transformant d'effarements en événements attendus. C'est aussi cela dans notre vie de relation avec Dieu.
On a tous et toutes lu et relu la Parole de Dieu ; on veut y enraciner sa vie. Il y a cependant des circonstances de notre vie qui fondent sur nous comme des oiseaux de proie. Jérémie, le prophète en parle au Seigneur (et l'Église appliquera cela à Jésus, le Messie) : "Moi, j'étais comme un agneau docile qu'on emmène à l'abattoir, et je ne savais pas ce qu'ils préparaient contre moi." Ce qui nous aide à vivre cela dans la sérénité, c'est notre confiance en Dieu et notre prière au Seigneur : "Seigneur de l'univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cœurs, (…) c'est à toi que je confie ma cause."
Nous arrivons à la Résurrection, à la fête de Pâques, à la célébration de l'amour miséricordieux de Jésus pour nous, à la mémoire de la tendresse du Dieu-Père pour l'homme, son chef d'œuvre de la création. Reprenons aujourd'hui cette prière tirée de Jérémie : "Seigneur, tu m'as averti ! et maintenant, c'est à toi que je confie ma cause."
(Lire le texte en Jr 11, 18-20 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 5 avril 2014)fin article - 1735 affichages depuis le 5 Apr 2014