dimanche 9 mars 2014
Si nous lisons les deux premières lectures de la liturgie de ce dimanche, le 1er du Carême, Année A, nous nous remontons le moral, nous ne sommes PAS N'IMPORTE QUI !
En effet, la première lecture nous ramène aux origines, à la création de l'homme, de la femme, et à la rupture que nous avons accomplie : "(…) il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et y plaça l'homme qu'il avait modelé." Nous sommes issus de la main de Dieu, de son travail ; nous sommes son œuvre, son chef d'œuvre. Là où nous vivons, c'est aussi un cadeau de Dieu.
Dans la 2e lecture, Paul nous fait prendre conscience que celui qui nous relève de notre rupture, c'est aussi quelqu'un de notre race, une personne venue de Dieu lui-même : "En effet, si la mort a frappé la multitude des hommes par la faute d'un seul, combien plus la grâce de Dieu a-t-elle comblé la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. (…) En effet, si, à cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en plénitude le don de la grâce qui les rend justes. (…) En effet, de même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi."
Texte difficile en ce dimanche de changement d'heure, le sommeil peut nous gagner mais il faut prendre le temps de savourer les mots pour comprendre que nous ne sommes PAS N'IMPORTE QUI, pour avoir suscité ce grand dérangement au sein de la Trinité.
(Lire les textes en Gn 2, 7-9; 3, 1-7a, Rm 5, 12-19 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 1er dimanche de Carême, année A)
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