samedi 1er mars 2014
Tiens, on a changé de mois. Le printemps approche malgré la neige et le froid qui durent et durent. En lisant le texte de la première lecture, tirée de la lettre de Jacques, je me prends à penser à cette prière que nous faisons ensemble et qui doit nous accompagner tout le jour. Saint Jacques demande de prier continuellement : dans la souffrance, dans la maladie, les uns pour les autres, avec insistance. Y a-t-il un lieu, une action, un sentiment qui ne se vit sans la prière ? "Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d'être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance".
Et le prophète Élie qui prie : "Le prophète Élie n'était qu'un homme comme nous ; pourtant, lorsqu'il a prié avec insistance pour qu'il ne pleuve pas, il n'a pas plu pendant trois ans et demi ; puis il pria encore une fois, et le ciel donna la pluie, et la terre produisit sa récolte." Trop souvent notre prière est dans un seul sens, on demande des choses pour nous ; on le sait, Dieu est un Père, alors il nous comblera… mais le Notre Père enseigné par Jésus contient aussi cette phrase : "Que ta volonté soit faite", cela nous l'oublions…
Aujourd'hui, je me force pour prier partout, tout le temps, pour tout, pour moi, pour les autres, pour que Sa volonté soit faite, pour que Son règne vienne.
(Lire le texte en Jc 5, 13-20 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 1er mars 2014)
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