On a eu longtemps tendance à acheter gros surtout dans le domaine de l'automobile. Elles étaient longues et larges, elles rutilaient de chromes, parfois elles faisaient du bruit malgré le silencieux. Et les meubles, et les maisons, etc. Quand on lit le récit du géant Goliath terrassé par le petit David, on revit notre jeunesse. Quand, dans un tournoi, notre équipe déclassait la plus puissante, la plus renommée, alors on se pétait les bretelles !

David compte sur lui, c'est vrai ; il sait ce qu'il va faire et s'en va choisir 5 cailloux bien ronds. Bien plus, il compte sur la force de Dieu qui l'accompagne : "David insista : Le Seigneur, qui m'a sauvé des griffes du lion et de l'ours, me sauvera des mains de ce Philistin. Alors Saül lui dit : Va, et que le Seigneur soit avec toi !"  Et quand David répondra aux dérisions de Goliath, il ajoutera : "Toute la terre saura qu'il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le Seigneur ne donne la victoire ni par l'épée ni par la lance, mais que le Seigneur combat lui-même, et qu'il vous livre entre nos mains." Effectivement, le caillou bien rond lancé par la fronde terrassera le géant et David lui coupera la tête en utilisant l'épée du géant.

Pour moi, ce récit épique, ce combat militaire demande que je sois petit, comme David. Petit dans mes forces, petit dans mon surmoi, petit dans ma confiance en moi… sachant que tout me vient de Dieu, il combat à mes côtés. Je l'invite à m'accompagner en ce jour.

(Lire le texte en 1S 17, 32-33.37.40-51 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 22 janvier 2014)