lundi 20 janvier 2014
On a de bien drôles d'histoires qui jalonnent le Premier Testament. Saül est maintenant roi d'Israël et il fait la guerre pour gagner du territoire. Samuel lui rappelle sa petitesse et comment il a assujetti, avec l'aide de Dieu, de nombreux rois, des populations entières amassant ainsi beaucoup de biens. Mais, Saül n'obéit pas toujours aux ordres. On appelle cela, une restriction mentale. "Mais j'ai obéi au Seigneur ! Je suis allé là où il m'envoyait, j'ai ramené Agag, roi des Amalécites, et j'ai livré son peuple à l'extermination. Dans le butin, le peuple a choisi le meilleur de ce qui était voué à l'extermination, petit et gros bétail, pour l'offrir au Seigneur ton Dieu, à Guilgal". Tout est bien correct sauf ce partage des biens avant l'extermination. Samuel réplique : "Est-ce que le Seigneur aime les holocaustes et les sacrifices autant que l'obéissance à sa parole ? Oui, l'obéissance vaut mieux que le sacrifice, la docilité vaut mieux que la graisse des béliers."
On me fait obéir, chaque jour, plusieurs fois par jour. Parfois ce sont des convenances sociales, poser ma CAM sur le senseur, faire la file au restaurant, porter mes projets au contremaître, faire revoir mes constructions, etc. Parfois, on me fait obéir bien involontairement, on me place devant des situations de fait et je dois dire OUI… Alors, je dois demander d'apprendre à obéir, à suivre la volonté de Dieu dans ma vie.
(Lire le texte en 1 S 15, 16-23 oou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 20 janvier 2014)
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