jeudi 5 décembre 2013
Deux lectures qui parlent presque du même thème : une construction et un rocher. Déjà Isaïe nous faisait voir une citadelle solide, inaccessible, fortifiée, dans les hauteurs. Mais, "Il (Dieu) a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la citadelle inaccessible, il l'a jetée à terre, il l'a renversée dans la poussière". Pourquoi ? "En ce jour-là, ce cantique sera chanté dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ! Le Seigneur a mis pour nous protéger rempart et avant-mur. Ouvrez les portes ! Qu'elle entre, la nation juste, celle qui reste fidèle".
Jésus revient sur ce thème de la confiance en Dieu, sur ce besoin que nous avons de prendre Dieu comme architecte et entrepreneur : "Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc." Il ne suffit pas de parler a dit Jésus, il faut agir, passer les paroles de la bouche aux pieds, aux mains, comme on dit, "des babines aux bottines".
J'écoute mes paroles quotidiennes, mes prières, mes demandes… sont-elles une agitation d'ondes sonores mais qui s'envolent aussitôt dans le vent d'automne, dans la tempête d'hiver. Deviennent-elles des occasions de mettre pied sur le roc de ma foi en Jésus ? Mon agir chrétien est-il solide, fondé sur Jésus lui-même ?
(Lire les textes en Is 26, 1-6 et Mt 7, 21.24-27 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 5 décembre 2013)
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