dimanche 8 septembre 2013
Il y a des mots dont on connaissait peu le sens, il y a fort peu de temps, comme collusion. Depuis quelques mois, ils ont pris une saveur de première page. Avec Jésus il faut aller plus loin et vivre avec pour le bien, non pour le mal. C'est ce qu'il nous demande aujourd'hui dans l'évangile de ce dimanche.
"Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple".
C'est ce message de complète union avec Jésus que nous essaierons de vivre aujourd'hui. NOUS DEVONS TOUT LUI PRÉFÉRER. L'énumération que Jésus donne porte quasi complètement sur des liens affectifs et personnels, des liens de famille. Dans une autre rédaction de cette parole, on parle aussi des biens matériels. Il faut donc vivre avec Lui, l'estimer plus que tout, le considérer premier, le vénérer par-dessus tout, l'aimer totalement comme le demande le commandement : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme…"
Que ce dimanche soit une occasion de nous asseoir pour étudier si notre vie se construit en ce sens. La suite de l'évangile du jour le rappelle aussi : "Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? (…) Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ?" Suis-je complètement avec Jésus ?
(Lire le texte en Lc 14, 25-33 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 23e dimanche ordinaire C, 8 sept. 2013)
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