vendredi 6 septembre 2013
Si Jésus avait vécu ici au Québec, lors de ses prédications sur le rapiéçage, il aurait utilisé les travaux faits par les différentes voiries, gouvernementales, départementales, municipales, provinciales, pour illustrer son sujet. Les "trous de poule" du printemps sont un exemple bien de chez-nous. "Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux." Avez-vous déjà vu l'asphalte tenir dans ces trous bouchés ?
Ma mère excellait en couture, elle nous refaisait des costumes, des chemises, de tout, à partir de pièces usagées. Rarement je l'ai vu tenter de remettre une pièce neuve sur un vêtement déjà passablement élimé… elle savait ce qui arriverait. Jésus ajoute l'idée du vin nouveau et des vieilles outres… Regardons-nous, les plus âgéEs, lors de l'arrivée des "batteries", des guitares pour remplacer l'orgue dans l'église !!! Qui n'a pas crié à l'anathème ?
Jésus se présente à nous à tout moment et il demande de changer notre cœur pour battre au rythme du sien… c'est difficile parfois. Jésus nous propose des chemins neufs, des voies inhabituelles mais que de fois ne préférons-nous pas nos itinéraires bien balisés ? Jésus nous enseigne des idées nouvelles dans son Évangile mais notre esprit se ferme car nous avons peur de la nouveauté. Et si Jésus était là ?
(Lire le texte en Lc 5, 33-39 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 6 sept. 2013)
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