mercredi 28 août 2013
On entend, pour une 3e journée de suite, les "MALHEUREUX ÊTES-VOUS" de Jésus pour les scribes et les pharisiens. Évidemment qu'on peut se demander si cela n'arriverait pas jusqu'à nous aussi… Serions-nous aussi des gens de façade ? des hypocrites ?
"C'est ainsi que vous, à l'extérieur, pour les gens, vous avez l'apparence d'hommes justes, mais à l'intérieur vous êtes pleins d'hypocrisie et de mal. (…) et vous dites : Si nous avions vécu à l'époque de nos pères, nous n'aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes. (…) Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes".
Il faudrait prendre un temps de silence et de retraite pour étudier ces assertions et voir comment elles nous atteignent encore aujourd'hui. On a trop souvent deux comportements, celui de la maison et celui de la voie publique ; on a trop souvent deux paroles, celle mielleuse qui flatte et celle pleine de fiel pour abattre et condamner ; on a trop souvent deux agirs, celui du dimanche et celui de la semaine.
Jésus nous demande, par ces malédictions proférées, de redevenir la personne unique, sans hypocrisie, suivant une seule logique, celle de la Bonne nouvelle : justice, fidélité, miséricorde, nous a-t-il dit hier.
(Lire le texte en Mt 23, 27-32 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 28 août 2013)
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