samedi 3 août 2013
Personne n'a jamais compté les paroles qui sortent de sa bouche durant une journée, durant une heure, durant seulement même 5 minutes. On a une bouche, on a le don de la parole, on s'en sert. Il y a des paroles bonnes, douces, réconfortantes, apaisantes ; il y a des paroles blessantes, harassantes, tueuses de vie, d'élan ; il y a des paroles de joie, des paroles de peine…
Jean-Baptiste, devant Hérode a une parole dénonciatrice : "Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : Tu n'as pas le droit de vivre avec elle." Quant à Hérode, une parole le lie fortement, lors de sa fête anniversaire : "Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait. Poussée par sa mère, elle (La fille d'Hérodiade) dit : Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste."
J'ai déjà rencontré des gens qui se chargent de vous rappeler vos paroles, surtout les moins glorieuses, un peu comme si on voulait vous rappeler que vous parlez trop et souvent à tort et à travers. C'est aujourd'hui, une bonne occasion de nous asseoir et d'entendre le flot de paroles que nous disons chaque jour… En quoi nous engagent-elles vraiment ? Et si je disais que je veux suivre Jésus, serait-ce une parole frivole, perdue dans le vent ?
(Lire le texte en Mt 14, 1-12 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 août 2013)
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