PARALYSÉ

jeudi 4 juillet 2013

Beaucoup d'entre nous ont déjà vécu l'expérience de la paralysie… temporaire. On fait du sport, on se brise un membre, alors on reste immobiliséE, handicapéE, pour un moment. On se tord la cheville et on doit marcher avec une aide ; on laisse nos doigts se coincer dans un interstice et on a peine à tenir sa plume. Pire encore, quand on manque de courant ou bien que l'on égare son cellulaire, alors là, tout vient de basculer dans la pire paralysie… on ne peut plus communiquer !!!

On conduit un paralysé à Jésus ; les porteurs ont foi en la guérison qui arrivera et Jésus le sait. Il confond les curieux en disant : "Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés" reprenant ainsi à son compte la croyance populaire qui associait péché et infirmité. Mais Jésus va plus loin, il marque le lien entre lui et son Père, entre Dieu et le pardon des péchés. La preuve, la voici ; il dit au paralysé qui n'a jamais bougé : "Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi."  Et le paralysé ramasse ses affaires et s'en va.

Quand je suis paralyséE par mon péché, par ma honte, par mes peurs, par mes entraves sociales ou professionnelles, par mes handicaps sociaux, j'entends Jésus me dire : "Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi." Aurais-je la même foi ?

(Lire le texte en Mt 9, 1-8 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 juillet 2013)





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