lundi 3 juin 2013
Si on voulait attribuer une publicité à l'évangile de ce matin, on utiliserait celle de PROPRIO DIRECT. On a affaire à un vrai proprio qui prend soin de son bien pour en tirer profit. "Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons". Lequel, laquelle d'entre nous ne fait pas de même quand il(ELLE) acquiert un bien. On en prend un soin jaloux, on essaie d'en tirer le maximum d'utilité pour nous, on étudie toutes ses possibilités.
Là où cette parabole ne va plus, c'est quand le propriétaire veut bénéficier de son achat et des dépenses faites. "Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner". Il enverra même un autre serviteur ; devant l'entêtement et la méchanceté des ouvriers, il enverra son propre fils. "Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne".
N'allons pas trop vite aux conclusions pour condamner ces vignerons… regardons notre propre vie, l'accueil que nous réservons aux autres serviteurs (Église, famille, collègues, messages) et surtout au Fils, Jésus. Comme les vignerons malhonnêtes, nous écoutons davantage notre goût de l'indépendance, notre appétit de jouissance des biens au lieu de vivre l'Évangile, son message d'amour, de partage, de tendresse. Alors… je sais quoi faire aujourd'hui !
(Lire le texte en Mc 12, 1-12 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 juin 2013)
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