vendredi 5 avril 2013
Sept amis désemparés, découragés même. Ils sont là, ils ont cheminé avec Jésus durant tout le temps de sa mission ; maintenant, il est mort et ils ne savent plus quoi faire. Les femmes leur ont dit d'aller en Galilée pour rencontrer de nouveau Jésus. Comme presque tous sont pêcheurs, ils décident d'aller à la pêche. Une nuit "sans rien prendre" !
C'est là que Jésus arrive avec ses mots affectueux : "Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? Ils lui répondent : Non. Il leur dit : Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson." Bien bonne blague à faire à des pêcheurs, des gens d'expérience… mais ils ont obéi et se sont dépouillés de tout leur savoir, de toutes leurs connaissances, de toutes leurs intuitions de pêcheurs pour accueillir Jésus. Un seul voit clair : "Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C'est le Seigneur !" Pierre s'habille et rejoint Jésus.
Je retiens de cet évangile que Jésus m'attend souvent là où je ne pense pas le trouver. Avec lui, on ne s'ennuie pas, il aime nous mener là où il nous veut, là où se montrera son amour. Une condition est nécessaire, c'est le dépouillement de soi. J'aurais beau avoir toute la connaissance, toute mon expérience, même religieuse, toute ma dévotion, Jésus arrive dans un cœur qui peut le recevoir, un cœur en creux. Et je me laisserai aller pour dire à mon tour : " C'est le Seigneur !"
(Lire le texte en Jn 21, 1-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 5 avril 2013)
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