NE FALLAIT-IL PAS ?

mercredi 3 avril 2013

Selon notre éducation première, selon nos racines familiales, selon notre localisation géographique, on définit le hasard par différents termes littéraires : sort, malchance, providence, normalité même. Si on remonte aux causes, alors on retrouve une panoplie de certitudes emmitouflées dans les propositions les plus loufoques.

Après la mort de Jésus et les soi-disant racontars sur sa résurrection, deux disciples retournent à leur village, Emmaüs. Ils sont tristes et parlent des événements. Un homme les rejoint, s'enquiert de leur état d'esprit et leur explique toute l'Écriture qui éclaire cette mort-résurrection. Partageant leur repas, leur rompant le pain, "leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards".

NE FALLAIT-IL PAS que cela soit pour nous aussi ? Marcher avec Jésus, lui confier nos problèmes, nos peurs, notre mauvais sort, nos fatalités afin qu'il nous explique… NE FALLAIT-IL PAS que "en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture", ce qui nous concernait, ce qui me concernait ? NE FALLAIT-IL PAS que nos yeux s'ouvrent enfin pour voir sa Providence qui nous conduit, qui nous guide, qui oriente nos choix ? NE FALLAIT-IL PAS qu'il soit là à nous partager le pain de chaque jour ?

(Lire le texte en Lc 24, 13-35 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 avril 2013)





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